Les troubles de l’estomac et des intestins sont l’une des sources les plus importantes des maladies de l’enfance. Il suffit d’empêcher leur dérèglement et, toutes choses égales par ailleurs, le nourrisson sera en bonne santé et s’épanouira, et n’aura pas besoin de l’aide d’un médecin ou d’un autre professionnel de santé. 

De nombreuses causes peuvent être à l’origine de ces affections ; beaucoup d’entre elles relèvent du régime de la mère, certaines de celui du nourrisson. Toutes peuvent, dans une large mesure, être prévenues ou traitées. Il est donc très important qu’une mère ne soit pas ignorante ou mal informée à ce sujet. Mais c’est la prévention de ces affections qui sera principalement abordée ici, car la mère doit toujours garder à l’esprit, et agir selon le principe que la prévention des maladies lui appartient à elle seule, la guérison au médecin.  Par souci de clarté et de référence, ces troubles seront évoqués au fur et à mesure qu’ils se manifestent :

Au nourrisson au sein

L’estomac et les intestins du nourrisson peuvent être dérangés par le lait maternel qui devient malsain. Cela peut être dû au fait que la mère n’est plus en bonne santé, une circonstance qui se manifestera tellement à elle-même et à ceux qui s’intéressent plus immédiatement à son bien-être, qu’il est seulement nécessaire d’y faire allusion ici. Il suffit de dire qu’il existe de nombreuses causes d’ordre général à l’origine de ce problème, mais que la plus fréquente est l’allaitement excessif, dont les effets sur la mère et l’enfant sont pleinement ressentis. 

L’anxiété de la mère fait que son lait est malsain dans son caractère, et déficient en quantité, ce qui provoque des flatulences, des prises de poids et parfois même des convulsions chez le nourrisson. Une crise de fièvre chez la nourrice sera souvent suivie d’une crise intestinale chez l’enfant. Ces causes sont bien sûr temporaires, et lorsqu’on les supprime, le lait devient sain et suffisant pour l’enfant comme auparavant.

Cependant, des troubles mentaux soudains et importants peuvent parfois faire disparaître le lait, et ce en quelques heures.

Mme S., 29 ans, une belle femme en bonne santé, au teint blond, était avec un garçon.  Elle s’est bien amusée, et elle a eu du lait en abondance pour l’enfant, qu’elle a continué à téter jusqu’au mois de janvier suivant, une période de trois mois, où son lait a soudainement disparu. Cette circonstance rendit le médecin perplexe, car il ne pouvait pas établir de lien avec une quelconque maladie physique ; mais le lait ne revint jamais et une nourrice devint nécessaire. Au printemps suivant, le mari de cette dame échoua, une adversité qui était imminente depuis la date de la disparition du lait maternel, jour où la femme fut informée de l’état de détresse du mari, ce qui expliqua aussitôt la mystérieuse disparition du lait.

Les aliments malsains affectent le lait maternel et dérangent les intestins du nourrisson. Une fois, j’ai été appelé pour voir un nourrisson au sein qui avait la diarrhée. Les mesures correctives n’ont eu que peu d’effet tant que le nourrisson a pu recevoir le lait maternel ; mais celui-ci ayant été interrompu, et les racines de flèches faites avec de l’eau seulement étant autorisées, la plainte a rapidement été stoppée. Estimant que le lait de la mère était altéré par une cause accidentelle qui pourrait maintenant plus être transmise, le nourrisson fut de nouveau autorisé à prendre le sein. Mais en moins de quatre-vingt-heures, la diarrhée est revenue. La mère étant une femme en très bonne santé, on soupçonnait qu’un aliment malsain dans son régime alimentaire pouvait en être la cause. Le régime a donc fait l’objet d’une enquête minutieuse, lorsqu’il est apparu que le portier d’un publicain voisin avait été remplacé par le sien depuis quelque temps déjà. Ce régime s’avéra mauvais, car il laissa tomber, lorsqu’on le laissa reposer quelques heures, un sédiment considérable ; il fut interrompu ; on changea cet élément du régime; le nourrisson fut de nouveau mis au sein, sur le lait duquel il s’épanouit, et n’eut plus jamais d’attaque.

De la même façon, le médicament apéritif, pris par la mère, agira sur les intestins de l’enfant, par l’effet qu’il produit sur son lait. Mais ce n’est pas le cas de tous les médicaments purgatifs, et le même médicament purgatif n’a pas le même effet sur tous les enfants. Il est donc bon qu’un parent remarque quelle ouverture agit ainsi par son organisme sur celui de son enfant, et ce qui n’agit pas, et quand une ouverture devient nécessaire pour lui-même, à moins qu’il ne désire que les intestins du nourrisson soient déplacés, pour éviter la seconde ; sinon, il peut prendre la première avec un bon effet.

Encore une fois, le retour des règles pendant que la mère allaite affecte toujours les propriétés du lait, plus ou moins, en dérangeant l’estomac et les intestins du nourrisson. Ainsi, il arrive fréquemment que quelques jours avant que la mère ne soit souffrante, le nourrisson devienne nerveux et mal à l’aise ; son estomac vomit le lait et ses mouvements sont fréquents, aqueux et verdâtres. Et puis, quand la période de menstruation est complètement terminée, le lait cesse de se purger. Mais c’est surtout au cours des premiers mois que le nourrisson semble être affecté par cette circonstance ; car on constate généralement que, bien que le lait soit certainement altéré par cette circonstance, étant moins abondant et moins nutritif, il cesse néanmoins d’affecter le nourrisson après le troisième ou le quatrième mois. Une mère doit-elle alors, parce que ses règles mensuelles reviennent après l’accouchement, renoncer à allaiter ? Certainement pas, à moins que la santé du nourrisson n’en soit gravement affectée ; car elle constatera généralement qu’à mesure que les règles reviennent, en gardant le nourrisson à peu près au sein, pendant la durée de son allaitement, et en le nourrissant avec des aliments artificiels, elle préviendra les troubles de la santé de l’enfant, et pourra dans les intervalles allaiter son nourrisson avec avantage. Il faut toutefois ajouter qu’il faut recourir à une nourrice plutôt que de risquer de nuire à la santé de l’enfant ; et que, dans tous les cas, une alimentation partielle sera nécessaire à une période beaucoup plus précoce que lorsque la mère n’est pas ainsi
affectée.

Le lait peut également être rendu moins nutritif, et diminué en quantité, par le fait que la mère redevient enceinte. Dans ce cas, cependant, la santé des parents sera principalement affectée si la mère persévère dans l’allaitement, ce qui, cependant, aura à nouveau un effet préjudiciable sur l’enfant. Il sera donc sage, en cas de grossesse et de désaccord du lait avec le nourrisson, de cesser d’allaiter et de mettre l’enfant sous un régime artificiel approprié.

Le nourrisson qui est constamment au sein souffrira toujours, plus ou moins, de flatulences, de saisies, de relâchement des intestins et de vomissements. Cela est dû au fait qu’il n’y a pas d’intervalle suffisant entre les repas pour la digestion. Le lait passe donc de l’estomac aux intestins sans être digéré, et les effets auxquels on vient de faire allusion s’ensuivent. Il faut non seulement donner le temps nécessaire à la bonne digestion du lait, mais il faut aussi laisser à l’estomac une période de repos. Ce mal doit donc être évité avec le plus grand soin par la mère qui respecte strictement ces règles pour l’allaitement.

Les intestins du nourrisson au sein, ainsi qu’après son sevrage, sont généralement affectés par la poussée dentaire. Et il est heureux que ce soit le cas, car cela permet d’éviter des affections plus graves. En effet, la diarrhée qui survient pendant la dentition, si ce n’est qu’elle est violente, ne doit pas être maîtrisée ; si, toutefois, c’est le cas, il faut y faire attention. Elle s’accompagne généralement d’un gonflement de la gencive, dont le décollement peut parfois, à lui seul, mettre un terme à la perte de substance : une aide médicale supplémentaire peut toutefois être nécessaire.

Au moment du sevrage

L’enfant est très sensible aux dérèglements de l’estomac et des intestins au moment du sevrage habituel, de sorte qu’il faut faire preuve de beaucoup de prudence et de discernement dans la réalisation de cet objectif. Toutefois, les intestins sont généralement dérangés au cours de ce processus par l’une de ces causes :

  • un sevrage trop précoce
  • une alimentation trop soudaine et trop brutale
  • une suralimentation et l’utilisation d’aliments inappropriés et inadaptés

Il existe une autre cause qui peut également donner lieu à des diarrhées à ce moment, indépendamment du sevrage, à savoir l’irritation due à une dentition difficile.

Le remplacement du lait maternel par des aliments artificiels, à une période où les organes digestifs du nourrisson sont trop délicats pour ce changement, est une source fréquente des affections actuellement à l’étude.

La tentative de sevrage d’un enfant délicat, par exemple, alors qu’il n’a que six mois, sera inévitablement suivie de troubles de l’estomac et des intestins. Par conséquent, à moins qu’une mère ne soit obligée de recourir à cette mesure, lorsqu’elle est tombée enceinte ou pour toute autre cause inévitable, si elle consulte le bien-être de son enfant, elle ne renoncera pas à allaiter à ce stade précoce. 

Le fait de priver immédiatement l’enfant du sein et de lui substituer des aliments artificiels, aussi appropriés que ces aliments puissent être en vertu de la réglementation en vigueur, entraînera invariablement des troubles intestinaux. Certaines règles et réglementations doivent être adoptées pour effectuer un sevrage en toute sécurité, dont les détails sont donnés ailleurs.

Si une trop grande quantité de nourriture est donnée à chaque repas, ou si les repas sont répétés trop fréquemment, dans les deux cas, l’estomac sera oppressé, fatigué et dérangé ; une partie de la nourriture, peut-être, sera vomie, tandis que le reste, n’ayant pas subi le processus digestif, passera dans les intestins, irritera sa délicate membrane de revêtement et produira des flatulences, avec des pincements, des purges et peut-être des convulsions.

Puis, à nouveau, une alimentation inappropriée et inadaptée sera suivie exactement des mêmes effets ; et à moins qu’une modification judicieuse ne soit rapidement apportée, les remèdes n’auront non seulement aucune influence sur la maladie, mais la cause étant maintenue, la maladie s’aggravera très sérieusement.

Il est donc de première importance pour le bien-être de l’enfant qu’à cette période, où la mère est sur le point de substituer un aliment artificiel à celui de son propre sein, elle détermine d’abord quel type d’aliment convient le mieux à l’enfant, puis la quantité précise que la nature exige. On peut citer de nombreux cas d’enfants qui n’ont jamais eu d’ordonnance écrite pour eux par le médecin, simplement parce que, ces points ayant été pris en compte, leur alimentation a été gérée avec jugement et soin ; tandis que, d’autre part, on peut en citer d’autres, dont la vie a été mise en danger, et pratiquement perdue, simplement à cause d’une gestion diététique peu judicieuse. La suralimentation et les aliments inadaptés sont plus souvent à l’origine d’heures d’angoisse et de scènes de détresse pour les parents, de dangers et de pertes de vie pour l’enfant que presque toutes les autres causes.

L’irritation causée par une dentition difficile peut donner lieu à une diarrhée au moment du sevrage de l’enfant, indépendamment du sevrage lui-même. Une telle affection intestinale, si elle découle manifestement de cette cause, est une circonstance favorable et ne doit pas être perturbée, à moins que l’attaque ne soit grave et aggravée, lorsque l’aide médicale devient nécessaire. Une légère diarrhée, au cours du sevrage, lorsqu’elle est relativement liée à la perte d’une dent (l’état de chaleur et d’inflammation de la gencive indiquera immédiatement qu’elle est à l’origine du dérèglement), n’a aucune conséquence, mais elle ne doit pas être confondue avec un trouble résultant d’autres causes.

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